Il a eu 17 mois, mon petit grand !
- Madzelle priscilla
- 24 avr. 2018
- 3 min de lecture
Hier, tu as eu 17 mois. Toi, mon petit grand.
Tu as chamboulé ma vie, tu l'as mis sens dessus dessous.
Je ne suis plus la même...

Ce mois-ci, pendant ton seizième mois,
tu as fait un bon dans l'apprentissage de la vie.
C'est la première fois depuis ta naissance,
que j'ai l'impression de ne plus avoir un bébé à la maison.
J'ai un petit grand.
Un petit garçon qui essaie de mettre ses chaussures tout seul,
qui enlève son manteau et qui veut le ranger à sa place dans l'entrée.
Je ne sais pas si c'est ta coupe de cheveux,
mais j'ai réalisé que je ne suis plus la maman d'un bébé.
D'ailleurs, quand tu vois des tous petits, tu les nommes " dédé ". C'est drôle, toi qui hier étais encore à leur place
en pleine apprentissage.
Tu as marché à 9 mois, c'est vrai, sans quatre pâtes (ou très peu)
Tu as dit ton premier mot très tôt... et pourtant dans mon coeur de maman,
tu étais encore un bébé.

Aujourd'hui, toi tu sais descendre et monter les escaliers.
Tu affirmes tes goûts culinaires, et ton altruisme...
Toi, le petit garçon qui n'a jamais été en crèche
ou chez une nounou... Tu es sociable à souhait.
J'ai réussi !
Je suis la plus heureuse, quand je te vois prendre un livre,
quand tu te racontes des histoires dans ton charabia...
Ca me met du baume au coeur, tu sais.
Parfois, je t'avoue que quand tu cries et touches à tout,
j'aimerais avoir un week-end à moi,
paradoxalement, je ne tiens pas trois heures sans toi.
On est tellement chanceux, d'avoir pu vivre ces seize premiers mois ensemble.
Sûrement, que tu as déjà du voir mon regard embué,
mais tu as surtout entendu mon rire pendant des heures...
C'est grâce à toi, mon petit coeur.
Tu as mis dans ma vie,
des heures de bonheur... comme a pu le faire Jessica avant toi.

La vie, la vraie, c'est ta main dans la mienne, quand tu as peur face au bêlement, un peu trop fort, d'un mouton. C'est salir mes pantalons pour t'éviter une chute.
C'est aussi me sentir épuisée le soir, mais tellement reconnaissante
quand je pose mon regard sur toi.

Tous les sacrifices qu'on fait aujourd'hui,
on les fait pour toi.
Alors non, ta mère n'est peut-être pas la plus stylée de la ville, elle ne porte pas de marques, ne va pas au coiffeur ni chez la prothésiste angulaire, tous les mois.
On aura pas ces photos parfaites, de séances chez le photographe...
Ni les habits les plus cher, ni les voyages les plus beaux...
mais on aura des souvenirs, des authentiques.
Ceux qui prennent aux tripes.
Si du haut de tes 17 mois,
tu balbuties dans plusieurs langues, tu souris à chaque seconde, si tu passes ta vie dans une ferme, dans un zoo ou au contact des animaux.
Si chaque jour, je joue au foot avec toi et que je me surprends même à jouer au basket.
Je te promets mon prince, je m'applique pour voir des étoiles dans tes yeux...
Je le sais que ça te rends heureux.
J'ai réussi !

Si ces derniers mois, j'ai dompté ma nature colérique,
pour ne pas te crier dessus, ni avoir l'envie de te faire une féssée,
même lors des plus grosses bêtises.
Si je prends tous tes chagrins au sérieux, et que je ne pense pas que tu fais des caprices.
C'est pour que tu sois le petit garçon, le plus heureux et le plus positif possible.
Il y a dix-sept mois, j'avais des envies d'éducation,
j'avais des principes...
Aujourd'hui je suis tellement fière de te voir heureux et épanoui grâce à eux.
Tu as 17 mois, mon petit grand et je t'aime infiniment !
Mama Priscilla
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