5 choses sur moi, 5 souvenirs : Priscilla enfant, ça donne quoi ?
Madzelle priscilla- 19 janv. 2018
- 4 min de lecture
Cette semaine sur Instagram, j'ai été nominé plusieurs fois pour dévoiler 5 choses sur moi. En réfléchissant, je me suis dit que vous connaissiez déjà beaucoup de choses sur ma vie actuelle.
Alors, je me suis plongée dans mes souvenirs. J'avais envie de vous raconter ces petits rien qui font notre caractère et qui me replonge dans les souvenirs d'une famille unie. Ces petites choses qui ont marqué la petite fille d'hier et qui reconstruisent la femme que je suis aujourd'hui.
Je ne sais pas ce que mon fils gardera de son enfance, parce qu'au final, si je ne prends pas tout en photo, si je ne filme pas : Il se souviendra de quoi ?
Parfois, on me prend pour une folle à tout capturer, à tout écrire. Pourtant, j'ai une bonne raison et de bonnes motivations. Je ne veux pas être de ses mères qui oublient, qui donnent des détails à peu prêt. Je veux qu'il sache que je l'aime, qu'il se souvienne de tout ce qu'on a fait ensemble. Que son enfance soit les fondations solides de son futur. Qu'il ait confiance en lui et qu'il n'ai nullement besoin de quelqu'un d'autre pour vivre. Je veux qu'il soit fort de nos voyages, des sorties et ballades.
Pour moi, les souvenirs de mon enfance, sont un ciment que l'adolescence a sûrement fragilisé à cause de tout ce que j'ai vécu d'atroce à cette période, mais qui m'ont permis de tenir et de construire la femme que je suis. Loin d'être parfaite, mais une battante, hypersensible, un peu inconsciente qui prends des risques et des décisions dans la vie pour avancer du mieux que je peux avec les moyens que j'ai. J'ai le coeur sur la main et toujours une solution pour l'humain, comme ma mère. Je suis généreuse en cuisine, comme ma grand-mère. J'ai le gout pour la vente et la réussite, comme mon père. Je suis créatrice et bricoleuse, comme mon grand-père. Je suis fière de faire partie d'une famille atypique, qui parle fort, qui crie beaucoup, qui s'aime, qui s'entraide, qui se contre-dit, mais qui est là... Une famille qui se barre pas au moindre coup dur. On est lié comme tous les membres d'un corps, on ne peut pas vivre l'un sans l'autre même quand on se fait la tête. On est un clan.
◌ Petite, j'étais un peu comme Spielberg ! #Réalisatricedescénario
A deux ans, j'ai raconté à toute la famille, que ma grand-mère buvait du Whisky en cachette. J'ai fait flipper tout le monde, parce que ma grand-mère ne supporte même pas une goute de champagne elle devient toute rouge... Alors, ils se demandaient si elle avait pas un problème caché.
Pourtant, j'étais convaincu de ma version des faits et je montrais le meuble où elle rangeait les bouteilles de rhum pour les crêpes. Bien évidemment, c'était une fabulation d'enfant.
◌ Petite, j'étais un peu Che Guevara ! #Chefdelarévolution
Tous les mercredis, quand j'avais huit ans... J'élaborais un plan de rébellion pour mon frère et ma cousine, pour qu'on fasse comme une manifestation dans le hall d'entrée de l'appartement de chez ma grand-mère pour aller faire du vélo en bas. Elle cédait à chaque fois. Si elle avait le malheur de dire ''non" je restais dans le hall d'entrée, assise par terre devant la porte pour empêcher le passage. J'avais déjà le sens : de la révolution et de la manifestation.
◌ Petite, j'étais un peu Picasso ! #Artisteincomprise
Depuis l'âge de 18 mois et pendant très longtemps, je suis restée des heures à peindre des pâtes sur un petit bureau en plastique, dans une grande marmite à paella. Dès que les pâtes étaient peintes, je créais des colliers que j'obligeais à ma mère de porter au travail. J'étais déjà une créatrice dans l'âme, mais pas sûre que mon talent était reconnu à sa juste valeur.
◌ Petite, j'étais un peu Houdini ! #Artdedisparaitre
A même pas 3 ans, j'ai disparu 25 minutes dans Kiabi. Ma mère et ma grand-mère ont cru que j'avais été enlevée car c'est l'époque où un gang sévissait dans l'élèvement des enfants et leur teignait les cheveux dans les toilettes des grandes surfaces pour les faire sortir incognito. Au final, je m'étais caché dans un carton sous un portant de robe. Parce que ma mère voulait m'acheter une robe jaune et que je voulais la rose. Je m'étais tellement bien caché (et j'avais disparu en une fraction de seconde comme par magie) que tout le magasin avait été bouclé... que les vigiles m'ont cherchés partout en passant devant mois une dizaine de fois en disant mon prénom. Et c'est un jeune vigile, qui a fait expliquer à nouveau ce qui s'était passé avant ma disparition et qui est allé fouillé dans le carton. Je tenais la robe rose et ma mère a du me l'acheter pour éviter que la prochaine fois je me cache à nouveau. voilà voilà ... IL m'arrive ça, en tant que maman, je suis aux urgences dans les 10 minutes qui suivent.
◌ Petite, j'étais un peu Pablo Escobar ! #Chefdegang
A l'âge de 18 mois, ma mère a été convoqué à la crèche car j'avais constitué "un gang" et que ça posait un gros problème. J'en avait après les garçons et des parents s'étaient plaints. Nous étions trois petites filles : Charlotte, Kelly et Moi. Selon, la directrice de la crêche. Je faisais tenir le petit garçons par Kelly, Charlotte lui tirait les cheveux et je le mordais au sang. Il a fallu que ma mère me morde chez moi, selon les conseils de la puéricultrice pour que je "comprenne" qu'il fallait arrêter. Cette mascarade a duré quelques semaines.
Des petits plus :
J'ai toujours été une fan de disney (surtout le Roi lion, Pocahontas et Mulan)
Je me suis ouvert le menton le jour de mes 3 ans, parce que je ne voulais pas mettre les vêtements que ma mère m'avait préparé.
J'ai toujours eu un très fort caractère, car on me laissait donner mon avis.
J'ai eu un avant d'avance à l'école
Je m'endormais n'importe où, mais je me réveillais tous les jours à 5:30... et c'est resté très longtemps comme ça
Un article un peu plus personnel que j'ai pris plaisir à écrire pour vous... dommage que sur cet ordinateur, je n'ai pas trop de photos de mon enfance... J'aurais bien voulu vous montrer quelques dossiers de look improbable ...
Comments