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Bébé dort seul : première nuit

  • madzelle priscilla
  • 6 juin 2017
  • 2 min de lecture

Après 10 mois passé dans notre maison, je viens de découvrir que le parquet grince.

Moi qui voulait ne pas faire de bruit, c'est raté ! Je n'avais pas qu'à faire vingt aller-retour. Pourquoi je ne suis pas une petite souris comme dans cendrillon ! Je veux te voir ...


Cette nuit là est particulière, c'est la première que tu passeras seul dans ta chambre. Loin de moi, la colle glu, à 5 mètre mais déjà trop loin. J'ai paniqué, parce que c'est légitime. Tu n'as que six mois, alors pourquoi ne pas te garder avec moi. Tu passeras plus de la moitié de ta vie, loin de moi, c'est dans la nature des choses. C'est beaucoup trop, je t'aime trop fort. Cette nuit me fait réfléchir, sur le futur. J'ai peur, je t'aime tellement, plus que tout.


Après notre petite session de grat-grat habituelle, tu t'es endormi dans ta chambre, près de ton tipi illuminé par les leds que tu adores, avec ton doudou gris que tu avais délaissé depuis quelque temps. Ce soir, tu le tenais fermement dans ta main, puis oso (l'ours) qui s'allume n'était pas loin non plus. Tu t'es endormi paisiblement, sans rien me demander, comme si on avait toujours fait notre petit rituel dans cette chambre. Je suis partie le cœur lourd, après t'avoir répété comme tous les soirs, combien je suis fière de toi, combien je t'aime et bonne nuit bébé cœur. Tu grandis.




J'ai cru bon de te mettre là-bas, pour ton sommeil, pour ton bien-être. Toi, qui dort si bien depuis le retour à la maternité. Pourtant, j'ai eu peur que tu mettes quelques choses sur ta tête, que ça t'empêche de respirer.


Que tu ais froid, et que je ne le ressente pas. Que tu te réveilles en sursaut ou que je m'endorme trop profondément pour t'entendre pleurer. Je n'ai pas fermé l’œil, pourtant je suis une couche-tôt (parce que je me lève tôt aussi, depuis toute petite). Cette nuit, j'avais cette adrénaline, celle que j'ai les soirs de match à l'extérieur, quand je peux attendre ton papa, des heures sans dormir. Celle qui me tient éveillée, très tard dans la nuit.


Puis six heures du mat', tu t'es manifesté, toi et tes yeux de bébé qui a bien dormi, tout sourire... Pas surpris, d'avoir dormis dans ta chambre. Mon avis à moi, mes angoisses, mes coups de blues, n'ont pas d'importance. Je grandis avec toi.



Une nouvelle étape de vie passée avec brio, pour toi. Bravo

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