top of page

Et puis la rentrée à la crèche

  • madzelle priscilla
  • 8 sept. 2018
  • 6 min de lecture

Hello la compagnie, la semaine dernière, j'ai pu vous expliquer dans cet article, le pourquoi du comment pour la crèche. Comme je vous avais promis un petit retour sur son adaptation, je le fais dans ce nouvel article. Cette semaine Mylann est resté pour une séance de 15 minute, puis une de 1h, puis une de 1H30, puis une dernière de 2h (pour tester le goûter avec les copains).

Ce mardi 4 septembre, j'en avais gros sur la patate. il a fait sa première rentrée en crèche à 21 mois. Première fois de toute sa petite vie qu'on le laisse pour un mode de garde. Je vais pas te mentir et te dire que c'était facile, ça serait faux. Je ressentais comme une grosse boule au ventre omniprésente et pourtant c'est moi qui l'avait inscrit. J'avais décidé de laisser mon (grand) bébé pour travailler de la maison ou même pour avoir quelques heures pour moi... pour rester à la hauteur les heures où je l'ai exclusivement.


Pour devenir une maman encore plus épanouie, une femme accomplie.

Je suis pleinement consciente que des millions de mères le font depuis les trois mois de leur enfant. Mais pas moi. La possessive, la mère "juive", l'amoureuse, celle qui aime savoir tous les détails de la journée. C'était pour la bonne cause, et pourtant j'avais tellement le coeur gros.


C'était hyper dur à m'imaginer. Il y a avait en moi du stress mélangé à de la culpabilité.


Puis, on a gardé nos grands sourires habituels, on a pris sur nous. Main dans la main avec Maxence, on a franchi la porte de la crèche pour la première fois. On a répondu à un questionnaire qui était plutôt rassurant car on nous demandait pleins de choses sur Mylann. Ces petits détails qui allaient les aider à le comprendre. J'ai apprécié quand on nous a dit " ah oui mais il a déjà fait pleins d'activités" et " il est sociable". Une jolie reconnaissance du travail accompli depuis 21 mois.

Pendant ce temps là, comme à la ludothèque depuis le mois de Janvier, il a pris possession des lieux. Il a commencé à jouer, à regarder les livres et aller au devant des enfants. Il était comme un poisson dans l'eau.


Du coup, on nous a proposé de le laisser quinze minutes pour voir comme il réagissait. Il nous a dit "ciao ciao" et il est parti jouer. On a attendu comme deux imbéciles dans la voiture. C'était la première fois qu'on repartait d'un endroit sans lui.

Quinze minutes, c'est vraiment rien mais on s'est fait mille scénarios... pourtant on était rassuré. Il nous avait laissé partir avec plaisir. Quand on est venu le chercher, il a crié " PAPA" mais on a eu du mal à partir. Il a pleuré pour rester. Gros soulagement. Fin de la première journée.


Nous voilà de retour mercredi 5 pour le laisser 1h. Encore tous les deux. Je pense que papa avait besoin de le voir évoluer et moi j'avais juste besoin de papa au cas où.

Dés la porte, il était super heureux d'être revenu, on a posé ses affaires dans son casier, on lui a laissé son doudou et sa sucette. Puis, on est parti le coeur léger, parce qu'il est tout de suite parti jouer avec ses copains et surtout le super personnel avec qui il a eu l'air d'accrocher dès le début.

On a profité de l'heure disponible pour aller récupérer sa commande TAO pour ses habits de crèches et aller lui acheter un sac de crèche PAT PATROUILLE. Pour certaines, ça va paraitre kitch. Mais l'essentiel, c'est que mon fils était super heureux quand on lui a ramené à la fin de l'heure... On voulait qu'il ait un sac pour identifier le moment crèche.

Quand je suis entrée dans la pièce, il criait "maman" tout en sautant. J'ai pris une bonne dose d'amour dans la tête. Puis, on m'a dit : "si tous les enfants pouvaient être comme lui".

On a eu encore du mal à partir de la crèche du coup on l'a emmené au parc pour rester dans un moment ludique avant de rentrer à la maison. Fin de la seconde journée.


Jour trois, Jeudi 6, nous voilà venu pour 1h30. On l'a laissé en coup de vent. Il est rentré, il a pas vu d'enfant, il avait les yeux qui brillait puis une petite fille est arrivée... il nous a oublié.

Du coup, on en a profité pour faire nos courses optimisées grâce à Shopmium et Mon avis le rend gratuit. Le créneaux est passé hyper vite pour nous.

Pourtant quand on est arrivé, on nous a dit qu'il nous avait réclamé. Il avait l'air fatigué. Il a pas voulu qu'on le change avant de partir... il s'est mis à pleurer pour partir de la crèche.

On était un peu triste de le voir dans cet état. Mais on comprends aussi le fait que depuis mardi, il allait tous les jours dans un établissement de garde avec beaucoup d'enfants et du coup de l'agitation.

En plus de tout ça, pour garder son rythme, je l'ai emmené tous les jours de la semaine une heure à la ludothèque... du coup, je pense qu'il était KO. On est rentré chez nous, on a pris la poussette pour aller marcher... et grosse blague, il a pleuré en passant devant la crèche pour y retourner.

Fin de la troisième journée.


Last day, Vendredi 7. Objectif : Deux heures et le goûter. Honnêtement, c'est la chose que je redoutais le plus : la prise à table du goûter. A la maison, on a aménagé une étagère du placard pour la prise de goûter en toute indépendance : il a des galettes de riz, des petits sablés bretons, un kinder... et dans les faits c'est en libre service, il vient le prendre quand il en a envie. Pour Mylann, les goûters pré-établis ça n'a jamais marché à la maison. Il mange à l'heure qu'il décide pour gérer "sa faim".

Du coup la journée a super bien commencé : Il y avait notre petit voisin. Son grand copain. C'était vraiment top. Puis, il a du prendre un goûter à table, avec un bavoir (chose dont il a horreur depuis sa naissance et qu'on a jamais quasiment utilisé). Pour ne rien arranger, ils ont du prendre le goûter dans une salle près d'un toboggan... c'était perdu d'avance !


Du coup, il s'est heurté à ses premières règles communes. Il devait rester assis. Je compatis avec C. la personne qui a du le garder assis. On est arrivé juste à ce moment là... il hurlait, il pleurait : "NON NON NON". Mon coeur s'est brisé en mille morceaux.

Pourtant, je comprends tout à fait qu'elle doit le faire rester assis pour éviter que les autres ne suivent le mouvement.

Avant de repartir, il a été autorisé à faire du "YOUOUUU" traduction du toboggan. Il s'est vraiment régalé. Il a vu Charlotte, l'animatrice-copine-chérie de la ludothèque, il avait un grand sourire... puis il a fait une sieste de 2h30 sur le canapé à la maison. Connaissant mon fils, dans sa tête de petits garçon qui a été élevé depuis 21 mois en motricité libre, ça a du être horrible d'être contraint.

Honnêtement, ça a été une sacrée semaine pour nous. Elle a été assez éprouvante. On a changé de rythme, puis on est sorti de notre zone de confort pour anticiper l'école l'année prochaine... On a du tous s'adapter à de nouvelles règles, de nouvelles contraintes. C'était pas facile. D'ailleurs, quand je vous écris cet article, on est samedi, il est 4:00 du matin et j'arrive pas à dormir. Je gamberge.


Je me dis qu'il sera bien là-bas deux après-midi par semaine, mais que sur certains points ça va être dur. Alors j'ai hâte de voir les jours à venir, les dessins, les photos et toutes les activités qu'il fera.

Parce que c'est ça aussi qui me fait aussi un peu mal. C'est de ne pas savoir ce qu'il fait, avec qui il joue ou de savoir ce qu'il ressent, s'il y a un enfant qui ne l'aime pas... C'est sûrement drôle vu de l'extérieur, mais si vous saviez comme je prends sur moi pour mon petit bébé d'amour qui a 21 mois.

Je m'inquiète pas pour lui parce que je sais qu'il est intelligent, qu'il sait verbaliser les choses et qu'il est sociable. Alors advienne que pourra... il y retourne mercredi prochain pour de nouvelles aventures !

Yorumlar


Merci pour votre visite, en espérant que cet article vous ait plu ! N'hésitez pas à me laisser un commentaire ou partagez.

Si vous avez une question, j'y répondrai avec un grand plaisir

  • Instagram - Black Circle
  • Ma chaine Youtube
  • Facebook - Black Circle
  • Pinterest - Black Circle
Posts à l'affiche
Posts Récents
- Archives -
- Par catégories -

Vous lirez bien un article de plus...

bottom of page