Comment faire accepter mes choix ?
Madzelle priscilla- 5 mars 2018
- 8 min de lecture
Hello la compagnie, cet article est fait pour vous, si vous vous demandez :
Comment faire accepter mes choix et mes opinions ?
Que ce soit face à votre entourage, à votre conjoint, des inconnus, pour votre bien-être ou celui de votre famille. Nous sommes tous confrontés à des situations délicates où les gens essaieront de nous faire douter de nos choix.
Une maman via ma messagerie Instagram me demandait comment j'ai réussi à faire accepter le passage au matelas sol à mon entourage ? Parce qu'elle aimerait aussi le faire mais elle a peur du regard des gens.
Comme vous le savez peut être je suis une jeune maman qui est adepte de concepts éducatifs, pas forcément dans la norme ou dans la continuité de l'éducation que j'ai pu recevoir. Je suis très fière de répondre aux besoins de mon fils par des solutions adaptées et souvent différentes des méthodes classiques.
Forcément, je suis confrontée aux regards des autres, aux jugements et souvent aux questionnements. Chose que je conçois tout à fait puisque je n'ai pas honte de partager mes opinions et mon quotidien, via mes différents réseaux sociaux. Mon fils, c'est moi qui l'élève pas le regard des gens. J'assume au quotidien tous ces choix :
J'ai choisi d'allaiter mon fils alors que moi-même je ne l'ai pas été. Même si je suis une fan de poussettes, j'ai porté mon fils en porte bébé jusqu'à ses 13 mois, chaque fois que je sortais seule avec lui (par peur qu'on me l'enlève).
Mon fils dort sur un matelas au sol au lieu d'un lit à barreau (voir l'article), parce que dès tout petit, il hurlait dès qu'on le posait dans un lit à barreau, alors que sur un matelas au sol, il a toujours fait ses nuits.
Nous pratiquons souvent le cododo et on adore ça. Mon petit cœur n'a jamais voulu manger de petit pot ou des soupes faites maisons (à s'en faire vomir) mais dès qu'on lui a mis entre ses petites mains des aliments solides et des repas comme les grands avec des morceaux, il engloutissait tout, par conséquent nous avons pratiqué la Diversification Alimentaire Menée par l'enfant (voir l'article).
Je suis contre la fessée et je prône l'éducation bienveillante (voir l'article), à ne pas confondre avec une éducation permissive.
Autant de choix a assumer et à défendre. C'est pas toujours évident, mais j'assume parfaitement mes choix parce que je suis convaincue qu'ils sont bons pour mon fils. Je n'ai jamais fait ça, juste parce que c'était la mode.
Pour répondre à la question de la maman plus haut, je dirais que je n'ai pas eu à faire accepter mes choix à mon entourage. Ces choix leurs ont été imposés pour le bonheur de mon fils. Ils sont arrivé chez nous comme une évidence. Je n'hésite pas à les rappeler aux gens qui sont amenés à partager la vie de mon enfant.
Par exemple, si j'ai décidé de ne pas faire une fessée à mon fils, je n'accepterais pas que quelqu'un d'autre le fasse. Pour faire accepter ses choix en matière d'éducation, il faut rester ferme.
Chaque décision a été prise selon ce processus précis : Nous avons eu un problème -> On a cherché les solutions les plus adaptés à notre enfant et nos convictions -> On a mis en pratique des solutions, on les a adapté aux besoins de notre petit.
Puis on en a parlé une fois qu'on était sûr d'avoir trouvé la meilleure solution.
Si vous me demandiez, Comment vous pouvez faire accepter vos choix et vos opinions ?
Mon premier conseil : Je vous dirais qu'il faut que vous acceptiez que vous êtes en capable d'avoir raison face à n'importe qui. Et que vous avez le droit d'être heureux. Saviez vous que l'épanouissement personnel dépends aussi de votre capacité à assumer vos choix ?
Mon deuxième conseil : Pour arriver à assumer vos choix, prenez conscience que vous ne pouvez pas satisfaire l'opinion de tout le monde. Vos choix seront toujours critiquer par certaines personnes. Ça reste très difficile de passer outre l'opinion de nos proches mais prenez conscience que ce n'est pas parce que vos proches ne sont pas d'accords avec votre point de vue que vous devez forcément vous remettre en question. La seule personne que vous avez à convaincre, c'est vous. Courage.
Mon troisième conseil : Conservez un état d'esprit optimiste, dites vous que votre choix est LE bon. Ça va marcher !
Mon dernier conseil et le plus difficile à mettre en pratique : Ayez confiance en vous ! Si vous voulez faire accepter vos choix
Vous n'arrivez pas à savoir si vous avez fait le bon choix ?
Vous doutez de vous, peu importe le sujet, vous vous avez jugement négatif de vous même, de vos compétences ou de votre vie. Au fond de vous même, vous avez tendance à doutez de vos choix.
Pour être sûre des choix que je fais, j'applique une méthode. Je vais vous donner les deux étapes de cette méthode afin que vous puissiez vous rassurer dans vos choix.
Première étape, demandez vous : Est ce que j'ai fait le bon choix ? Quel est le jugement que j'ai de moi après avoir pris cette décision ? Est ce que j'ai envie de changer ?
Si je n'ai pas envie de changer, c'est donc que j'ai fait le bon choix.
Si je doute de ce choix, je vais me dire que j'ai la possibilité de changer. Je vais réfléchir pour savoir comment je peux faire évoluer la situation ?
Deuxième étape, demandez vous : Comment je pourrais améliorer la situation ?
Une fois que j'ai trouvé plusieurs solutions, soit je les met en application et je teste pour trouver la solution la plus adaptée. Soit je me demande si j'ai vraiment envie de faire ou mettre en pratique les solutions que j'ai trouvé ? Si la réponse est : non. Cela veut dire que mon choix de départ était la bonne solution.
Vous devez partir du principe que vous avez le choix et vous vous sentirez beaucoup mieux.
Quand j'ai abordé le sujet via ma story Instagram, beaucoup de mamans ont évoqué le fait d'être jeune maman et donc se sentir fragilisée.
"Quand mon enfant est né, je me sentais dans un état second, et donc j'avais l'impression que tout le monde avait le droit de me dire comment faire ! Avec le second, ça ne sera pas la même chose "
" Avec ma fille, j'ai souvent l'impression de faire les mauvais choix. Je me remet souvent en question par rapport à mon éducation "
" Je doute de moi tout le temps, j'ai l'impression de ne jamais bien faire"
"ma mère me donne beaucoup de conseils, même si je ne suis pas d'accord avec son avis. Je les applique quand même parce que c'est ma mère"
"Mon fils est métisse, c'est compliqué avec ma belle famille. Ils veulent m'imposer leurs choix et leurs coutumes. J'ai parfois du mal, mais je fais souvent comme ils veulent"
"Je me sens obligée d'écouter tous ceux qui est dans les livres d'éducations ou les conseils de mon pédiatre, parce que je n'ose pas donner à ma petite princesse autre chose. Parfois ça me frustre mais j'ose pas. "
" Ma belle famille m'a payé beaucoup de choses pour la naissance de mon petit, du coup je me sens redevable et j'ose pas leur dire non. Tu vois ce que je veux dire ? "
"J'aimerais trop mettre un matelas au sol pour mon fils qui dort très mal, mais mon mari n'est pas du tout d'accord. C'est compliqué, parce qu'on dort très mal (quand on dort) depuis qu'il est né "
Souvent en tant que jeune maman, on ne se sent pas assez experte pour s'affirmer face aux gens qui ont eu des enfants, face à notre mère ou aux experts du domaine.
Je me souviens que quand Mylann est né, j'ai demandé à l'infirmière des soins intensifs "si je pouvais lui donner une tétine". La jeune femme m'a regardé et m'a dit "vous savez c'est votre enfant, c'est à vous de décider si vous voulez lui donner".
C'est vraiment au bout de 4 jours de vie de mon petit prince que j'ai compris que j'étais la seule personne (avec son père) à pouvoir décider de ce qui était bon ou pas pour mon fils.
En tant que jeune maman, on a souvent l'impression qu'on est pas assez "compétente", parce que les gens sont toujours entrain de vouloir nous donner des conseils, sans même qu'on leur ai demandé.
D'ailleurs, j'essaie de me retenir au maximum quand je parle avec une maman. Parfois, je suis tellement enthousiaste que j'ai envie de lui parler de toutes nos méthodes pour qu'elle puisse les connaître et solutionner ses problèmes.
Au final, je pense que le blog est la meilleure solution pour partager mes conseils, comme ça chacune est libre de prendre ce qui l'intéresse.
Le fait que je sois éloignée de ma famille et de ma belle famille, depuis la naissance de mon fils, m'a aussi beaucoup aidé à me sentir compétente. Je me suis toujours sentie légitime dans mon rôle de mère puisque je m'en occuper seule au quotidien. Je ne l'ai jamais fait garder. J'ai donc toujours eu l'impression de le connaître mieux que personne.
Je me suis sentie compétente en tant que mère.
Au point que j'ai toujours su mettre des barrière avec les gens de l'extérieur, que ce soit un professionnel de la santé qui n'aime pas la DME ou une personne du football qui veuille me "donner des conseils". J'ai développer cette capacité à affirmer mes choix.
Pour avoir une vie qui nous ressemble, il faut savoir dire non, établir nos priorités et développer nos talents. Selon Sylvie Boucher, psychologue et coach de vie, l'affirmation de soi exige qu'on pose une série de gestes significatifs. «Elle est la base pour construire l'estime de soi.
Souvent, on attend d'avoir confiance en soi pour s'affirmer, mais la confiance se construit dans l'action. Il faut accumuler des expériences qui nous permettront de nous sentir compétentes. Parce qu'on l'aura déjà fait, on aura confiance en nous et on s'affirmera davantage.»
On peut avoir de la difficulté à s'affirmer par crainte d'être rejetée ou de blesser l'autre. C'est pourtant nécessaire pour avoir une vie harmonieuse et équilibrée. «C'est une façon d'entrer en relation. Si on ne prend pas notre place, l'autre sera en relation avec notre ombre ou avec ce qu'il veut qu'on soit. C'est très malsain», ajoute la psychologue.
>>> S'affirmer face à ses parents en tant que parent, ne pas se laisser infantiliser, pour se sentir bien dans ses baskets et avoir une vie en accord avec notre façon de penser.
Quand notre mère ou notre belle-mère, nous donne son opinion sur notre façon d'éduquer nos enfants, on ne se justifie plus. Et on prend des décisions sans consulter nos parents.
«Ma mère me dit que c'est terrible que je ne repasse pas les chemises de mes garçons. Au début, j'essayais de le faire. J'ai fini par lui dire que je détestais repasser et que je n'avais pas le temps ni l'énergie. Elle ne m'en a plus reparlé.» Anne
J'espère que j'aurais pu vous aider sur ce sujet : Comment je peux faire accepter mes choix et mes opinions ? Un sujet qui touche à la fois la confiance soi mais aussi votre capacité à faire des choix et les assumer. Je vous souhaite une très bonne journée !
VOUS ÊTES A LA HAUTEUR !
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